par Philippe Besson


Le roman s’ouvre sur une citation de Pavese : ‘ Une bonne raison de se tuer ne manque jamais à personne’ et annonce ainsi la couleur.

Le roman se déroule aux états unis, face au pacifique.

Ainsi, Laura, quarantenaire divorcée, travaille à mi-temps dans un restaurant pour subvenir à ses besoins. Ses fils sont grands, distants, et Laura qui a consacré sa vie à sa famille se retrouve seule et désœuvrée. Elle vient de décider de mettre fin à ses jours.

Ainsi, Samuel, artiste peintre et surfeur de New Port beach, vient de perdre son fils adolescent, qui s’est suicidé.

Pourquoi avoir choisi les Etats unis ? Pourquoi pas ? Ce pourrait être là ou ailleurs. Le thème du roman étant universel : le suicide. Les raisons qui peuvent conduire au suicide. Ou les non raisons.

Mais nous ne sommes pas dans un feuilleton américain. Ici il s’agit d’un roman et d’une tragédie. Trois jours de la vie des personnages se déroulent, inexorablement.

L’écriture de Besson est limpide mais sait toujours s’immiscer avec talent dans les zones les plus sombres.

Il s’était effroyablement bien emparé du fait divers de l’affaire du petit Grégory dans son roman l’Enfant d’octobre. (également disponible dans nos rayons).

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            L’auteur nous en parle : http://www.youtube.com/watch?v=YJePmZuHvrI