La saison culturelle n’est finalement pas tout à fait terminée ! Sasha Jovanovic, artiste peintre, vous propose de découvrir quelques unes de ses œuvres tout au long du mois de juillet (jusqu’au samedi 30 juillet). C’est avec plaisir que nous lui ouvrons notre espace exposition. Venez découvrir son univers !

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Sasha Jovanovic né en 1966 à Paris est d’origine Serbe. Formé par le célèbre peintre Vladimir Velickovic, il est diplômé en 1994 à l’école des beaux arts de Paris. Dans le cadre d’un échange, il suit des cours à l’académie des beaux-arts de Prague (1993), fasciné par une énergie et une architecture très éclectique, Prague,ville  mystique et moyenâgeuse marque profondément sa vie d’artiste.

Aussi, fortement influencé par le grand maître Jérôme Bosch, il utilise le pastel gras, l’acrylique et autres matériaux et expérimente différentes techniques pour créer des bas-reliefs.

Depuis les années 90, il est exposé à Hyères, Valbonne, Nice…Et à Peynier, il reçoit un prix en 2005. En 2006,  il reçoit le premier prix de sculpture à l’Espace Sextius Aix en Provence pour ses bas-reliefs.

Il dira  » la feuille, la planche, ou un mur ou quoique l’on utilise est un support devant lequel je vois sans savoir… C’est l’inconscient qui parlera au travers de ma main, il arrive un moment où les tâches s’animeront, l’ombre d’une imperfection et souvent tout démarre de rien. Il n’y a vraiment pas de limite, c’est infini et si j’ai une idée cela peut être un objet personnel, ou bien un sentiment flou, une émotion, le goût d’un rêve oublié…mais en voulant réaliser l’idée, l’inconscient prend toujours le dessus… Il n’y a aucune explication extraordinaire à révéler, je prends alors conscience de là où je voulais aller, thèmes récurrents qui reviennent sans cesse dès mes tous premiers dessins d’enfant, c’est alors la fin du tableau, c’est comme dans un rêve, quand on prend conscience, on se réveille  »

Sasha saura nous transporter dans un monde mystérieux, mystique, allant du  surréalisme vers un futurisme visionnaire, mais l’on sent bien que tout cet imaginaire prenant parfois des formes très divergentes (du bas-relief au graphisme très détaillé de ses gravures sur cuivre) passe par un « filtre » qui lui est propre, unique, dans lequel il plonge comme dans un monde nouveau, un continent inexploré où aime t’il à le dire…il y trouve non seulement une source inépuisable d’inspiration, mais l’énergie même qui le pousse à travailler.