avec Joseph d’Anvers.
Sur ‘Les matins blancs’ (4e opus) souffle un air de renouveau et de liberté. Avec un choix d’autoproduction, d’un retour à des textes sans détour, d’un chant décomplexé, d’élégance pop sur l’album (enregistré avec les musiciens d’Étienne Daho), et d’une belle énergie rock sur scène (avec Cédric Le Roux à la guitare, Tom Daveau à la batterie et Nicolas Deutsch à la basse et aux claviers), Joseph d’Anvers nous parle d’amour, toujours, de matins blancs et de nuits noires. Des influences cinématographiques se retrouvent (Regarde les hommes tomber, Surexposé), pour nous raconter des histoires, qui nous parlent ‘du temps qui file entre les doigts’, d’aventure dans ‘des lieux interdits’, de perte ‘après les jours heureux’, d’ombres et de lumière dans laquelle ‘se laisser porter par le vent’. Celui qui a écrit pour Bashung ou Julien Doré, chante ici les mots de Miossec (La nuit je t’aime quand même), Lescop (Marie) ou encore Dominique A (Tremble) et fait résonner sa voix parmi les grands noms de la chanson française. A écouter matin, midi et soir !
De plus, Joseph d’Anvers aime raconter des histoires côté littérature. Avec des lectures musicales, après son beau et sombre ‘Dead Boys’, il est sur scène avec Laurence Tardieu pour le magnifique et bouleversant ‘Une vie à soi’ (du roman éponyme de l’auteur) mais aussi en tant qu’écrivain (avec un roman à son actif), confiant avoir en projet l’écriture de nouvelles à partir des chansons des Matins blancs…Une prescription à renouveler, donc…
Joseph d’Anvers sera sur la scène du théâtre de la mer, à Sète le 12 juin, dans le cadre du festival ‘Quand je pense à Fernande’ et partagera l’affiche avec La Maison Tellier et Thomas Fersen.