Reconquête agricole : soyons plus forts que les incendies grâce à notre agriculture !

Alors que nos collines se consument en période estivale, la commune de Peynier, le Département des Bouches-du-Rhône et la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône ont décidé de mettre en place un site pilote pour protéger le massif du Regagnas.

Ce projet comprend une coupure agricole de 15 hectares avec la reconquête d’anciennes terres agricoles dans le secteur des Pinets sur la commune de Peynier, en bordure du Massif du Regagnas. L’objectif poursuivi ici est de réhabiliter un espace agricole en bordure de massif, en vue de prévenir le risque incendie.

La plantation de vignes est privilégiée, car le secteur, anciennement agricole, a été classé en AOP viticole Côtes-de-Provence par les services de l’INAO, ce qui permet d’allier valorisation de la production agricole et lutte efficace contre le risque d’incendie dans le but de préserver le massif du Regagnas.

La reconquête agricole de parcelles actuellement en friche reste une priorité pour nos institutions.

Le chantier a démarré cette semaine

Le chantier a débuté pour une durée d’environ un mois et demi. Plusieurs étapes constituent ce chantier : le défrichement des parcelles, le dessouchage et la planification des terres.

Trois lots vont ainsi être créés et portés en appel à candidatures auprès des vignerons par la SAFER avec l’aide de l’association des Vignerons de la Sainte-Victoire et la cave viticole « Lou Bassaquet ».

Ce projet a été un long combat mené par nos services pour l’obtention des autorisations préfectorales de défrichement. Un beau projet qui voit enfin le jour !

La place des grandes coupures agricoles et pastorales dans la prévention des incendies de forêt

La France est le quatrième pays européen le plus boisé avec 16,9 millions d’hectares de forêt sur son territoire métropolitain. L’importance de ses surfaces boisées la rend vulnérable au risque incendie de forêt, notamment en période estivale.

Les incendies ont un impact majeur sur les espaces naturels, détruisant tout ou partie des animaux et végétaux sur son passage.

Aujourd’hui, l’ensemble du territoire est particulièrement vulnérable face au risque d’incendie de végétaux, qu’il s’agisse de forêts, de prairies ou de friches.

Remplacer en forêt les pare-feu classiques débroussaillés par des « coupures vertes » auto entretenues à caractères agricole ou pastoral est un bon moyen de limiter le risque incendie.

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