Il reste 2 places : contactez-nous vite ! Atelier à partir de 8 ans. Entrée libre sur inscription

Vous connaissez peut-être déjà la collection ‘Goûter philo’, qui propose aux enfants des livres sur différents thèmes : Croire et savoir, Normal et pas normal, La justice et l’injustice…

Après avoir travaillé dans la communication en entreprise, Brigitte Labbé a suivi pendant un an les cours de philosophie de Michel Puech, maître de conférence à la Sorbonne. Ensemble, ils créent la collection « Les Goûters philo » chez Milan. Brigitte Labbé, directrice de la collection, veille à ce que le contenu des textes soit compréhensible pour des enfants à partir de 8 ans.

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Mercredi matin, Brigitte Labbé en personne sera à la bibliothèque pour animer un petit dej. philo ! 

Au programme : la relation de l’homme et de l’animal. Nul doute que nos petits philosophes auront des réflexions et des arguments à débattre.

‘L’homme et l’Animal, un « Goûter Philo » pour réfléchir sur ce que sont, philosophiquement, ces deux notions. De l’ours en peluche à l’escalope de dinde en passant par le bœuf de labour ou le chien d’aveugle, des caresses données à un chartreux à la passion pour l’équitation en passant par les expérimentations sur les rats de laboratoire, l’animal peuple le monde de l’homme, tant du point de vue matériel, symbolique qu’imaginaire. Rien de comparable entre cette omniprésence de l’animal et les relations que l’homme entretient par ailleurs avec le végétal ou le minéral. Mais, précisément, le statut de l’animal reste pour le moins ambigu : comment comprendre en effet que l’animal puisse être à la fois une compagnie, un instrument et des protéines ? Comment comprendre qu’il soit tout à la fois possible de l’aimer presque comme une personne et de s’en servir presque comme d’une chose ? D’où vient cette ambiguïté ? Si les sciences de la nature enseignent de manière incontestable que l’homme est un animal, peut on en déduire qu’il est un animal comme les autres ? N’y a-t-il pas une rupture essentielle entre l’homme et l’animal ? Qu’appelle-t-on liberté si ce n’est justement la capacité que possède l’homme de s’arracher à son origine animale ? Mais peut-on savoir à quoi pensent les animaux, et tout simplement s’ils pensent, comme on dit de l’homme qu’il pense ? Et que faire devant la souffrance animale ? Ne serait-ce pas justement être inhumain que de refuser d’en tenir compte au nom d’une prééminence de l’homme ? L’ambiguïté de la relation que l’homme entretient avec l’animal — relation faite à la fois de proximité et de distance — implique que toute réflexion sur le statut de l’animal est toujours en même temps une réflexion sur l’homme lui-même, une réflexion sur ce que l’homme pense de lui même.’

Cette animation est offerte par le cg13