Hypernuit

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                                                      Hyper bien et sans hyperbole !

Après avoir été notamment le musicien de Bénabar, Betrand Belin s’est emparé du micro et a enregistré ses propres albums : Bertrand Belin en 2005, La Perdue en 2007 et, en 2010, Hypernuit.

‘Tout son univers oscille ainsi entre des pôles opposés : la langue savante et la composition instinctive, la luxuriance et le dépouillement, les références sophistiquées et les émotions immédiates…’

‘À chaque fois, on est estomaqué par sa tranquille audace, par sa singularité opiniâtre, par sa manière unique de concilier Claude Debussy et Alain Bashung, Johnny Cash et Stéphane Mallarmé, le Léo Ferré des années 50 et la country music expérimentale de Tucson…’

‘Je n’ai pas un vocabulaire contemporain dans les arrangements musicaux, j’ai un paysage musical tourné vers les années 50-60. Depuis que je joue de la guitare, je joue des morceaux américains, quand j’étais ado je jouais des reprises de rockab des années 50, du Johnny Cash, Hank Williams, tout ça, avant que ça ne se ringardise pour redevenir au goût du jour. Je ne peux pas faire autrement que rendre hommage à ces musiques que j’aime, mais avec un souci d’invention quand même. C’est la chasse permanente aux clichés.’

‘Je convoque les chansons de force à la guitare, en prétendant les connaître déjà. Je fais avancer les paroles comme de l’eau sur une pente, le texte a toujours quelques centimètres d’avance sur la musique. J’enregistre ces avancées et je retravaille. Ce n’est pas de l’écriture automatique puisque je ne garde pas le résultat tel quel, je m’autorise le tri.’

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http://www.myspace.com/bertrandbelin

http://www.franceculture.fr/emission-fiction-lectures-sonores-carte-blanche-a-bertrand-belin-2012-08-04