Nevché pour les intimes

‘Marseillais, ancien professeur de lettres et animateur d’ateliers dans les quartiers de sa ville, poète qui slame et chante ses textes, guitariste qui les met en musique, Nevché est un ‘poète sonore’.

Programmateur militant à la coopérative culturelle Internexterne à Marseille, créateur du festival ‘Gravitations’, on le retrouve sur les scènes parisiennes du Café de la Danse ou encore de la Maison de la Poésie, après avoir collaboré avec des artistes tels que  Serge Teyssot-Gay, Mike Ladd, Saul Williams, L, Marcel Kanche, Rodolphe Burger…et participé à de nombreux festivals .

Aux côtés de Serge Teyssot-Gay, guitariste de Noir Désir, du saxophoniste Akosh S et du parolier Marcel Kanché, il sort son premier opus Monde nouveau monde ancien. Convaincue par son talent d’orchestrateur, la petite fille de Jacques Prévert lui ouvre ses archives. Il met en musique une douzaine de poèmes dont certains inédits sur l’album Le soleil brille pour tout le monde  ‘ version rouge colère ascendant lutte des classes’ ‘Nevchehirlian en équilibriste entre slam et rock.’

Nevché revient en 2014 avec l’album ‘Rétroviseur’, plus tourné vers la chanson, toujours entre slam rock et pop, un format chanson qui n’enlève en rien l’exigence musicale et textuelle qu’on lui connaît. « Le rétroviseur permet de regarder en arrière tout en fonçant vers l’avant, bien au chaud dans l’habitacle, cet endroit où nous donnons libre cours à nos pensées. »

Généreux sur scène, très à l’écoute de son public, il livre avec talent des textes engagés et poétiques (l’un va-t-il sans l’autre pour lui ?), intimes et universels, avec une force d’interprétation remarquable. « Je brûle ma voix pour tenter de fuir mes idoles. Je me contredis pour être plus sincère. Je change d’avis pour être toujours le même. Me découvrir finalement. »’

On le retrouve avec la création d’un magnifique concert littéraire ‘A perte de vie’ qui mêle avec brio des textes de Marilyn Monroe et de Kurt Cobain, avec ceux d’autres artistes et poètes ‘suicidés de la société’ (programmé lors de notre Mots en live 2015).

Nevché est également depuis peu, artiste associé et conseiller musique à la programmation, au projet de Francesca Poloniato, nouvellement nommée à la direction de la scène nationale du Merlan à Marseille.

nevcheA ne pas manquer : en concert le samedi 3 octobre à 20h30 salle du Bois de l’Aune pour le Festival de la chanson française du Pays d’Aix.

Clip : http://www.youtube.com/watch?v=xW61kcHa8I0

Interview et live :http://vimeo.com/84118476

 

cet album est le récit sans compromis, abrupt et romantique d’une adolescence à Marseille. Une adolescence d’hier et d’aujourd’hui dans cette ville, qui, loin des clichés d’une cité ensoleillée, excessive et au fort accent, apparaît dans cet album comme on ne l’a jamais présentée : les couleurs sont lessivées (« Si nous marchons ensemble »), c’est souvent l’hiver, le mistral siffle, les plages sont vides (« Marseille »). On y retrouve aussi la ferveur des premières amours silencieuses (« Grands brûlés de l’amour »), les errances existentielles (« Vas-tu freiner ? »), l’atmosphère des longues soirées sur les parkings, et les rêves adolescents de « tout défoncer » (« Sur le parking »). Sans nostalgie, aucune.

Enregistré entre Dakar, Marseille, Paris et l’île de la Réunion, Rétroviseur est un disque post-capitale de la Culture dans lequel les souvenirs sépias et velourés invitent à imaginer l’avenir sans paillettes et projecteurs, en toute simplicité et honnêteté.
Se libérer de quelques lettres de son nom pour tout oser sans regretter…

– See more at: http://www.cafedeladanse.com/nevchehirlian/#sthash.QMMiUzHD.dpuf

cet album est le récit sans compromis, abrupt et romantique d’une adolescence à Marseille. Une adolescence d’hier et d’aujourd’hui dans cette ville, qui, loin des clichés d’une cité ensoleillée, excessive et au fort accent, apparaît dans cet album comme on ne l’a jamais présentée : les couleurs sont lessivées (« Si nous marchons ensemble »), c’est souvent l’hiver, le mistral siffle, les plages sont vides (« Marseille »). On y retrouve aussi la ferveur des premières amours silencieuses (« Grands brûlés de l’amour »), les errances existentielles (« Vas-tu freiner ? »), l’atmosphère des longues soirées sur les parkings, et les rêves adolescents de « tout défoncer » (« Sur le parking »). Sans nostalgie, aucune.

Enregistré entre Dakar, Marseille, Paris et l’île de la Réunion, Rétroviseur est un disque post-capitale de la Culture dans lequel les souvenirs sépias et velourés invitent à imaginer l’avenir sans paillettes et projecteurs, en toute simplicité et honnêteté.
Se libérer de quelques lettres de son nom pour tout oser sans regretter…

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