‘Jimmy’s Hall’ de Ken Loach avec Barry Ward et Simone Kirby.
C’est en Irlande que Ken Loach nous emmène avec ce drame historique. Il retrace le parcours de Jimmy Gralton, leader communiste irlandais qui s’exila aux Etats-Unis en 1909, avant de revenir dans son pays et d’y créer un dancing en 1921. Le film, co-écrit avec Paul Laverty fait partie des sélections du Festival de Cannes 2014, où le metteur en scène a remporté la Palme d’or au festival avec le social, émouvant et engagé ‘Moi, Daniel Blake’ qui raconte le destin d’un menuisier anglais de 59 ans ayant des problèmes cardiaques mais qui est obligé de travailler.
‘1932 – Après un exil de 10 ans aux États-Unis, Jimmy Gralton rentre au pays pour aider sa mère à s’occuper de la ferme familiale.
L’Irlande qu’il retrouve, une dizaine d’années après la guerre civile, s’est dotée d’un nouveau gouvernement. Tous les espoirs sont permis…
Suite aux sollicitations des jeunes du Comté de Leitrim, Jimmy, malgré sa réticence à provoquer ses vieux ennemis comme l’Eglise ou les propriétaires terriens, décide de rouvrir le « Hall », un foyer ouvert à tous où l’on se retrouve pour danser, étudier, ou discuter. À nouveau, le succès est immédiat. Mais l’influence grandissante de Jimmy et ses idées progressistes ne sont toujours pas du goût de tout le monde au village. Les tensions refont surface.’
Vous trouverez aussi en rayon les films de ce réalisateur :
‘Riff raff’ (1991) dans lequel, lucide et engagé, Ken Loach porte un regard chaleureux sur les laissés-pour-compte de l’Angleterre thatchérienne.
‘It’s a free world’ (2007), amer constat sur la mondialisation (Prix du scénario à Venise en 2007)
‘La part des anges’ (2012), qui suit une bande de jeunes défavorisés sur la route des whiskys d’Écosse.