Le journal de PEYNIER N° 24 (Février 2015) est disponible, vous pouvez le consulter directement en ligne en cliquant sur l’image.

Journal communal d'information

Chers Amis,

Le début de l’année 2015 a été marquée, en France, par des attentats qui nous tous ont secoués et ont remis en lumière la nécessité d’assurer de manière accrue la sécurité. La sécurité des personnes et des biens est une responsabilité d’Etat, mais nous mettons toutes les forces de Peynier à la disposition de la Gendarmerie et de l’Etat pour protéger la population.

L’année 2015 sera marquée par la création de la métropole de Marseille, rêve bureaucratique, mais cauchemar démocratique pour quiconque donne du sens aux mots de la loi actuellement débattue au Sénat, puis à l’Assemblée Nationale.

Comme la plupart d’entre vous, je refuse cette métropole imposée par le Gouvernement, car cette nouvelle administration ne règlera pas les problèmes Marseillais et détruira nos communes et la démocratie locale.

Année après année, scrutin après scrutin, inexorablement, à droite ou à gauche, le fossé se creuse entre les dirigeants et les élus locaux. Pour certains dirigeants d’Etat, ce n’est pas un mal, car c’est leur projet ! Les énarques ne veulent pas confier aux populations l’avenir du territoire sur lequel elles vivent… Scrutin après scrutin, on retombe sur le problème du peuple qui n’approuve pas le choix des élites. Des élites qui veulent débrancher le peuple par tous les moyens possibles, y compris par l’assèchement des voies démocratiques.

La métropole technocratique s’avère être la camisole idoine pour empêcher le peuple communal de s’exprimer, une fois tous les 6 ans… Pour forger la métropole, il faut abattre la commune, quitte à détruire la démocratie. Une tutelle métropolitaine autoritaire se posera peu à peu sur les communes à coups de retrait de compétences, de hausse de fiscalité imposée par les
décisions d’Etat.

Au fil des années, le corset s’est resserré sur les communes : l’intercommunalité de 99, puis de 2004, de 2010 et maintenant 2016. Chaque étape de l’intercommunalité entraîne une suivante qui ne peut plus être remise en cause car le coût serait trop élevé si l’on revenait en arrière.

Pour que cette métropole ne devienne pas une mécanique bureaucratique et politique qui ruinera notre ruralité et nos paysages, rejoignez notre mouvement pour que vivent nos communes.

Pour que la démocratie de proximité ne disparaisse pas au profit d’une bureaucratie politique éloignée de la vie quotidienne des gens d’ici. Avec vous, nous ne perdrons pas le cap républicain !

Ensemble, ne permettons pas l’installation d’une telle métropole qui déciderait de nos impôts et des constructions de logements.

Christian BURLE,
Maire de Peynier.